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J+7 et toujours pas d’appartement à Washington Dc. Pour oublier je pars à Saint Paul, Minnesota, direction la convention républicaine. Ou alors pas…

Post publié sur le blog « En direct des Etats-Unis » de l’express.fr

John McCain avait tout prévu : l’annonce de sa vice-présidente le lendemain du grand discours de Barack Obama pour capter l’attention médiatique, et quatre jours de convention festive pour que cette semaine soit bien celle des républicains.

Tout prévu, sauf Gustav, l’ouragan qui risque de toucher la Nouvelle-Orléans en Louisiane dès dimanche après-midi. Samedi soir, le maire a ordonné l’évacuation totale de la ville. Panique totale chez les conservateurs : pas question de revivre la bourde Katrina, où les images des habitants de la ville emportés par des trombes d’eau contrastaient violemment avec celles de George W Bush, survolant la scène bien en sécurité dans son avion présidentiel.

(crédits : Paul Morse, pour la Maison Blanche)

Pour Katrina 2 donc, la campagne de John McCain vient de passer la semaine à réorganiser la convention comme l’explique Politico : George W Bush, qui devait parler le premier soir, irait plutôt s’occuper de l’ouragan. John McCain pourrait prononcer son discours d’investiture depuis la Nouvelle-Orléans, retransmis par satellite aux délégués.

Car si McCain a indiqué qu’il pourrait annuler la convention, celle-ci devrait pour l’instant être maintenue (mais en moins fun, avec des ateliers croix rouge et autres gestes pour montrer que les républicains aussi ont un coeur…). La campagne en dira plus d’ici dimanche après-midi. Moi et mon billet non remboursable pour Minneapolis Saint Paul, Minnesota, on vous tient au courant.

Première semaine à Washington = recherche d’appartements + séminaires divers et variés pour la semaine d’orientation de notre programme. On passe nos journées à écouter des gens de DC nous parler de leur métier et de leur vie.

Aujourd’hui, lucky us! est venue nous parler Deborah Gump, du Committee of Concerned Journalists, en top position dans la liste des meilleurs noms d’organisation du monde ( la première question que tout le monde lui pose – pas nous! pas nous! – c’est, « but what are you concerned about? »)

Le CCJ a été fondé il y a une dizaine d’années aux Etats-Unis, au moment de l’explosion des « entertainment news« , alors que Bill Kovach et Tom Rosenstiel commençaient à se poser des questions existentielles du type « Qu’est-ce que le journalisme ? Quel est son but ? Et dans quel état j’erre? »

Après toute une tournée à travers les Etats-Unis, la Knight fundation a dit aux deux journalistes que s’ils faisaient un « curriculum » du résultat de leurs discussions dans le pays, et fondaient un projet, la fondation les soutiendrait. D’où le CCJ, et le livre « The elements of journalism: what newspeople should know and the public should expect« . Je ne peux pas encore vous le conseiller mais je dois le lire pour mes cours, donc critique à suivre.

Depuis, le CCJ se balade de newsroom en newsroom pour faire des « training sessions », en fait des discussions entre des employés du comité et des journalistes. Sur quoi ? Des questions aussi prenantes que « Qu’est ce que le but du journalisme ? », des discussions sur l’éthique, l’exactitude des faits, la façon de les présenter, etc, de quoi « arrêter le hamster production de tourner dans sa roue sans penser à ce qu’il est en train de faire », et donner des outils de réflexion aux journalistes.

On a parlé de beaucoup de choses : la tradition américaine pour les médias de soutenir officiellement un candidat aux élections ( the endorsement), ça la gêne, je n’arrivais pas à me décider : je trouve ça très étrange et en même temps, est-ce que ce n’est pas moins hypocrite que nos journaux qui ne disent rien mais dont on sait très bien qui ils soutiennent ?

La différence entre vérité (truth) / exactitude (accuracy) / équité (fairness) entre les différentes parties, un gros rappel des cours de déontologie de cette année avec Peter Gumbel, et de mon oral pour rentrer à l’école! (Premier conseil : quand on vous demande si un journaliste peut être impartial, il faut répondre NON. ça ne veut pas pour autant dire qu’il soit injuste, ou qu’il cherche à déformer les faits)

Demain, on voit un as des relations publiques. Vues les relations journalisme/communication aux US (les deux matières partagent presque toujours la même école, ont des cours en commun, et une frontière qui me paraît, de l’extérieur, beaucoup plus fine que la nôtre), ça risque d’être funky! Mais tout sera off the record nous a prévenu Wes, le directeur du programme, vous aurez donc peut être les grandes lignes si vous êtes sages, mais pas plus…

Avant de partir pour DC je dois réussir à faire une valise pour quatre mois et à ranger ma chambre. ça réjouit ma mère et ça me permet de retomber sur des bouts de cette année.

En cours de droit au premier semestre, un intervenant est venu nous parler de la télévision du droit, une chaîne dédiée au droit et aux procès quoi.

Le prof : « J’en avais parlé avec Bernard Requin d’ailleurs… »

Elève : « Bernard Volker? » [directeur adjoint de l’EDJ]

Le prof : « … et donc elle m’avait dit… »

Elève : « Bernard Requin c’est une FEMME ? »

Le prof, se décidant à tourner son regard incrédule vers nous : « MICHELE BERNARD REQUIN »

Les élèves : « … »

Le prof : « La présidente de la 10ème chambre de Paris! »

Les élèves : « ah. »

Dans ces cas là prof, mieux vaut ne pas essayer de lâcher l’air de rien un petit name-dropping… Le principe même du name dropping c’est que tout le monde sait de qui on parle pour que tout le monde soit impressionné. Ou alors pas mais c’est un autre problème.

J’en profite pour placer une citation du jour, ça faisait longtemps, c’était au deuxième semestre en droit toujours, avec Pierre Olivier Sur comme prof, qui nous parlait des grands procès, dont celui de l’Erika. POS défendait l’armateur et propriétaire du bateau.

POS : « L’avocat des oiseaux, qui est un bon ami, a eu un million d’euros »

D’abord, on remarquera l’élément le plus important de cet article, c’est à dire son titre, et plus particulièrement ses magnifiques deux points.

Parce qu’en stage au Monde.fr, en plus d’apprendre des choses folles sur la présidentielle américaine, la vie en entreprise de presse, et le code html, et ben je me suis cultivée linguistiquement parlant.

En anglais, on écrirait Shia Labeouf: nothing to talk about, mais en français il faut un espace avant toute ponctuation dite haute (? ! : ;). HA! Etonnant non?

Bref, pour en revenir au petit Shia, fils d’Indiana Jones et héros de transformers, c’était la victime estivale des tabloids, celui dont on parle en montant tout un pseudo scandale en épingle alors qu’en fait il ne se passe rien…

Dernière semaine de juillet, ça y est, c’est l’été, les people sont en vacances et les magazines se meurent d’ennui, au point de sauter sur la moindre bribe d’attitude un tant soit peu scandaleuse. Etude de cas: Shia Labeouf, et son arrestation pour conduite en état d’ivresse à cause d’un accident qu’il avait causé ah-en-fait-non-c’était-pas-sa-faute.

1. L’accident

Dimanche 27 juillet vers 3h du matin, la voiture conduite par le jeune Shia se retourne après un accident. Il en sort blessé, direction l’hôpital avant que la police de Los Angeles l’arrête dès sa sortie après avoir constaté sur les lieux de l’accident qu’il avait l’air franchement pas net.

Puisqu’ils n’avaient rien d’autre à faire -Britney va bien, Lindsay est amoureuse, Amy… Amy est toujours aussi à l’ouest, c’est même plus drôle- les blogs et tabloïds se sont lâchés sur le cas.
Il faut dire que Shia a tout du coupable parfait: il a été arrêté l’an dernier complètement saoul, alors qu’il refusait fermement de sortir d’un Walgreens, une chaîne de parapharmacie américaine.

2. Les antécédents
Dans une toute récente interview donnée au magazine Details, il affirme: «Je ne sais pas boire comme un gentleman. Je ne sais pas boire juste un verre». Plus tôt cette année, il s’est fait griller en train de fumer dans un endroit non fumeur (ça rigole pas avec les lois anti-tabac aux Etats-Unis) et il a décidé de ne pas se présenter le jour de son procès… Il y a à peine un mois, il se faisait de nouveau prendre en train de fumer dans les toilettes d’un musée national, où quelques scènes de Transformers 2 se tournaient.

Bref, rien de bien scandaleux en temps normal, mais au milieu de l’été c’est devenu l’affaire du siècle! L’association des «Mères contre la conduite en état d’ivresse» lui a écrit une lettre ouverte, demandant qu’il installe sur sa voiture un de ces éthylotests anti-démarrage. La mini célébrité Khloe Kardashian, soeur d’une fille presque connue aux Etats-Unis pour cause de sex tape + télé réalité, lui a même prodigué des conseils (elle a été propulsée experte en la matière après avoir passé 173 minutes en prison suite à une arrestation pour conduite en l’état d’ivresse). Message de Khloe à Shia : «Sois plus malin. Réfléchis à tes actions, et engage un chauffeur!»

3. Ah bah ouais mais bon
Sauf que… Sauf que voilà. Shia n’était absolument pour rien dans son accident de voiture, la police l’a totalement innocenté. Alors que l’autre conducteur a grillé un feu rouge, Shia a lui été le petit homme parfait: sur place, quelqu’un lui a conseillé de partir aussi vite possible de la scène de l’accident, mais Shia a dit «pas question», et s’est mis à faire un constat, s’occuper de sa passagère, responsable comme tout.

D’après un témoin, Shia avait l’air saoul parce qu’il était choqué par l’accident, et donc tout désorienté. Vivement qu’Angelina Jolie (re)tombe enceinte, histoire que les tabloïds ne nous inventent pas Julia Roberts en accroc aux bonbons ou Johnny Depp en dangereux terroriste…

Direction le « phénomène du Box Office » en VO ce soir, pour fêter ça voilà mon article sur la batmania glauquissime écrit pour obstyles, sans mots en issime et avec de l’interprétation psychologique de cuisine, parce que c’est bon, la cuisine.

La promotion autour du tout dernier Batman atteint les sommets du glauque. Déjà sorti aux USA depuis deux semaines [article publié le 25 juillet], avec une recette record de plus de 200 millions de dollars en cinq jours, « The Dark Knight » envahit de ses affiches les rues américaines et le web. Des images dérangeantes à la base puisqu’elles mettent en scène, pour la plupart, le personnage glaçant du Joker. Encore plus, quand l’on sait que le Joker est interprété par Heath Ledger, décédé en début d’année, suite à une overdose et interaction de médicaments.

Pour continuer dans le genre publicité gratuite et fun, c’est Batman lui même qui a fait des siennes cette semaine: Christian Bale, qui joue le rôle du sombre super-héros, a en effet révélé son côté très « dark ». En tournée promotionnelle à travers l’Europe, l’acteur a fait un petit arrêt dans un commissariat londonien, après que sa mère et sa soeur aient porté plainte contre lui, en l’accusant de les avoir frappées durant une dispute dimanche dernier. Bon. Rien n’est clair. Apparemment maman Batman aurait insulté la femme de Christian Bale, Sandra « Sibi » Blazic, et dit à son propos « des choses scandaleuses ». Des rumeurs de violence ont émergé, mais d’après Christian, la famille en serait restée aux mots, et aucun coup n’aurait été échangé.

Il faut savoir que Christian Bale et Heath Ledger, deux acteurs prometteurs du « young hollywood » du genre intense dans leur interprétation et leur travail, étaient devenus très proches pendant le tournage de Batman. Christian a très mal pris la nouvelle du décès de Heath, au point de se couper du monde pendant six semaines. Promouvoir le film revient pour lui à voir l’image de son ami partout où il va. Déjà désagréable à la base, ça en devient encore plus flippant puisque Heath est relooké façon joker, maquillage rouge sang et mimiques sadiques.
Quelques jours avant son passage à Londres, Christian était sur le tournage de Terminator 4 quand son metteur en scène, Shane Hurlbut, lui a demandé de refaire une scène, mal filmée. Christian se serait mis à hurler « I will kick your ass!!! », assorti d’autres insultes contre le metteur en scène, parce qu’il « passait une très mauvaise journée ». Cool, garçon, faudrait peut-être arrêter les films d’actions et se mettre aux bleuettes romantiques si l’on ne veut pas que tout ça se termine très mal.

C’est l’été, tout ça, pas grand chose ne se passe côté people alors on replonge dans les petits plaisirs simples de la vie : tout ce qui tourne autour de Brad Pitt et Angelina Jolie (Baptiste vient de se faire deux mois à Washington / New York où il croise les gens dont je parle sur toutes les couvertures des tabloids – ultra présents dans les kiosques américains – j’ai peur qu’il n’aie bientôt plus besoin de moi pour son Who’s who illustré…)

Il y a d’abord eu la naissance des jumeaux Vivienne Marcheline et Leon Knox Jolie-Pitt. Dude. I know. What’s with the names? Et là Brad et Angie ont déployé une connaissance des médias impressionnante :

Comment Brad Pitt et Angelina Jolie ont-ils réussi à manipuler la folie médiatique, des premières rondeurs d’Angie aux premiers cris de Knox Leon et Vivienne Marcheline? Mode d’emploi en quatre temps.

1) Brouiller les pistes

Comment faire pour garder un peu de vie privée quand on est scruté jour et nuit? Ne rien dire et laisser les rumeurs s’amonceler au point que personne ne puisse discerner le vrai du faux. Le couple a fait tellement de couvertures people qu’on a eu l’impression d’une grossesse d’environ 12 mois…

[…]

2) Devancer les nouveaux médias

Non seulement Brangie maîtrisent la chorégraphie des tabloïds habituels sur le bout des doigts, mais en plus ils pensent à internet, et devancent les cinglés qui pourraient avoir l’idée d’utiliser la future célébrité des jumeaux. A peine le temps de sortir de la salle d’accouchement que deux nouveaux noms de domaine étaient déjà enregistrés : knoxleonjoliepitt.com et viviennemarchelinejoliepitt.com. Propriétaire : Angelina Jolie, mère maligne de bébés 2.0.

3) Faire monter les enchères

Dans le monde merveilleux d’Hollywood, le seul évènement qui pourrait être plus important que Knox / Vivienne serait si « Britney Spears accouchait d’un alien » d’après le proprio d’une agence de photo people. Les Jolie-Pitt avaient eu 4 millions de dollars pour poser avec Shiloh en une de People magazine, et depuis son dernier accouchement, les montants les plus dingues sont murmurés de paparazzo en paparazzo, jusqu’à 20 millions de dollars…

[…]

4) Rester les gentils de l’histoire

Les stars sont régulièrement accusées de mal prendre l’attention incessante des paparazzi. Pas de ça pour Brad et Angelina, qui ont une fois de plus réussi à faire un grand geste pour montrer leur bonté […] Cette fois, alors que US weekly, OK, People and co avaient dépêché leurs meilleurs paparazzi, les Jolie-Pitt leur ont tiré la langue et ont refilé le scoop sur la naissance des bébés à notre Nice Matin régional. D’après l’Associated Press, Brad a décidé d’ouvrir la porte de l’hôpital au régional parce qu’il pensait « que les médias locaux devraient être les premiers informés à propos de la naissance ». Si c’est pas mignon.

Pour lire entre les […]

Ensuite, il est prévu qu’Angelina Jolie remplace Tom Cruise dans son prochain film et bon. Il faisait beau, le vin rouge et les chips coulaient à flot alors… ça a donné ça :

C’était la nouvelle insolite de la semaine : Tom Cruise a abandonné un projet ciné dont il devait être le personnage principal. Du coup, les producteurs envisagent de donner le rôle à … Angelina Jolie! A Obstyles, ça nous a donné envie d’imaginer tout ce qui pourrait changer si Tom partait en vacances aux Bahamas et qu’ Angelina Jolie prenait sa place dans tous les domaines de sa vie.

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Quand je suis allée voir mon frère à Londres, j’ai passé la journée avec mon ami Andrew rencontré à GWU (placedropping is the new name dropping :p), et Andrew est OBSEDE par Abercrombie & Fitch, un magasin que nous n’avons pas le bonheur (?) de posséder en France…

J’en ai profité pour écrire un papier obstylien

Mes amis anglais n’en peuvent plus : « You are in London? We have got to go to Abercrombie! » Mouais. Derrière le nom bizarre d’Abercrombie & Fitch, se cache une chaine américaine de vêtement hyper branchée, avec des « salesman » castés comme pour des podiums. J’ai encore en tête le souvenir d’une visite du magasin de Washington: les vendeurs étaient jeunes, beaux, minces, blancs, et parfaitement infects avec les clients. A Londres Abercrombie a sa seule boutique d’Europe, un de ses trois « flagship stores », ou magasins vedettes, avec celui de Los Angeles et de New York.

Quelle différence avec les autres branches de la marque? Déjà l’accueil est assuré par un jeune homme aux abdos huilés et bronzés. Je le sais parce qu’il n’a pas de tee-shirt. Il est juste là avec ses tongs, son jean posé bas sur ses hanches et son sourire ultra-bright. Et ses plaquettes de chocolat, donc. Finalement c’est peut-être pas si terrible que ça Abercrombie & Fitch.

En fait si. Parce qu’une blonde nous saute dessus avec son Polaroïd pour nous prendre en photo avec le beau gosse. Impossible d’entendre ce qu’elle raconte: la sono balance de la house et de la techno tellement fort qu’il ne manque plus que la boule à facettes. Il y fait aussi sombre, et quand nos yeux se sont habitués au peu de lumière, nous voyons que le magasin a un étage, et qu’à l’étage quatre « vendeurs » de 16 ans se trémoussent en rythme.

On pourrait être dans un remix tecktonik de Harry Potter. Dans la pénombre se dessinent d’immenses armoires en bois massif. Il faudrait bien empiler trois vendeurs pour atteindre les polos pliés sur la dernière étagère (ça tombe bien, le ratio est d’environ trois vendeurs pour un client). Les seules lumières d’Abercrombie sont stratégiquement disposées pour éclairer les vêtements comme des bijoux. La boutique, située dans Savile row, la rue des tailleurs londoniens, est décorée comme le cliché d’une maison de campagne de très riches Anglais, avec des têtes de cerf comme faux trophées de chasse entre deux armoires.

Quant aux vêtements… A part des débardeurs tout simples à tout de même 40 pounds (50 euros), on trouve jeans, polos, et tongs. Rien de très excitant. Les vendeurs en revanche sont insupportablement beaux et minces, mais souriants et serviables, contrairement à ceux de Washington. Avant de retourner à la vraie vie, on va tout de même demander à la blonde de l’entrée pour quelle drôle de raison Abercrombie propose de se faire prendre en photo avec un dieu vivant à moitié nu. Un air d’incompréhension totale sur le visage, elle répond : « Ben… pourquoi pas? »